Gardez vos mains propres : protégez vos habitants dans un environnement peu contaminé
Dans le quotidien effervescent des maisons de repos et maisons de repos et de soins, chaque geste compte pour lutter contre la transmission d’infections. Parmi les pratiques essentielles à la santé de vos habitants, l'hygiène des mains occupe une place cruciale. L’OMS promeut les cinq indications à l’hygiène des mains lors des soins :
- Avant contact patient
- Avant tout acte propre ou invasif
- Après contact patient
- Après contact avec des liquides biologiques
- Après contact avec l’environnement ; Afin de protéger le prestataire de soins ainsi que l’environnement
Cette dernière indication semble importante à développer dans ces lieux de vie où il est parfois compliqué de maintenir un équilibre entre les activités de la vie sociale et les règles strictes pour assurer la prévention des infections.
Les indications « sociales » à l’hygiène des mains seront dans ce contexte tout aussi prioritaires à respecter, c’est-à-dire :
- Après être allé aux toilettes
- Avant et après avoir mangé
- Lorsque les mains sont sales
- Après s’être mouché, avoir éternué ou toussé
- En entrant ou sortant d’un lieu abritant une personne fragilisée et son environnement
Pourquoi est-ce si important ?
L'environnement des habitants est un foyer potentiel de micro-organismes. Les surfaces comme les rampes de lit, les tables de chevet, et même les objets de la vie quotidienne, peuvent devenir des terrains de jeu pour les agents pathogènes.
Les activités sociales telles que les repas pris ensemble, les séances d’ergothérapie ou encore de kinésithérapie, où les habitants sont amenés à manipuler et à échanger des objets, à avoir des contacts directs entre eux, multiplient les risques de contamination.
Dans un contexte où de nombreux habitants peuvent présenter des troubles cognitifs et/ou des difficultés à gérer les liquides biologiques, les risques de contamination des surfaces augmentent.
Le nettoyage et/ou la désinfection des surfaces quotidiennement a un effet sur l’élimination des germes, cet effet étant limité par le type de germes, certains pouvant vivre longtemps dans l’environnement. Ces capacités importantes de survie dans l’environnement, parfois jusqu’à plusieurs mois, ont été démontrées pour de très nombreuses espèces bactériennes, virales et fongiques : staphylocoques (y compris SARM), entérocoques (Clostridium difficile, entérobactéries, Acinetobacter baumannii, Pseudomonas aeruginosa…), virus respiratoires (VRS…) et virus responsables de gastro-entérites (Rotavirus, Norovirus).
Les surfaces peuvent se re-contaminer rapidement, notamment par les mains, rendant la lutte contre les germes un défi constant.
L’objectif secondaire sera dès lors d’éviter cette nouvelle contamination en effectuant, entre autres, une hygiène des mains.
Comment se fait la transmission ?
Les micro-organismes peuvent survivre sur les surfaces pendant des périodes prolongées, et être transmis aux habitants fragiles par le simple contact. Les mains et les gants deviennent ainsi des vecteurs potentiels de transmission des germes à d’autres habitants, mettant en danger la santé de tous.
Quelle est la solution ?
La réponse est simple : l'hygiène des mains.
En suivant les directives de l'OMS, chaque membre du personnel, chaque habitant et chaque visiteur, peut contribuer à réduire les risques de contamination. Il est crucial que tous les intervenants se plient à l'hygiène des mains de manière régulière, aux bons moments définis par l’OMS.
Le personnel doit non seulement adopter cette pratique rigoureuse, mais également inviter les habitants à procéder régulièrement à une hygiène des mains et les soutenir dans cette action.
Ensemble, protégeons nos habitants
En fin de compte, la santé et le bien-être de nos habitants dépendent de chacun d'entre nous. En mettant en pratique une hygiène des mains rigoureuse, nous nous engageons à offrir un environnement sûr et sain à ceux qui nous ont confié leur bien le plus précieux : leur santé.